2/1/23, 6:48 PM Les Slaves de races et leurs origines - Persée
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Référence bibliographique
Les Slaves de races et leurs origines [article]
Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris / Année 1900 / 1 / pp. 69-99
ZABOROWSKI. -- l.KS SI.AVRS l)K HACK KT I.BURS OMCINKS 09
LES SLAVES DE RACE ET LEURS ORIGINES
Par M. Zabohowski.
I. — Que sont les Slaves de race? On n’n pas fait encore è, cette question, objet d’interminables discussions of» la passion politique a eu une large part, une réponse complètement satisfnisante : Puisqu’elle est encore aujourd’hui l'objel de controverses entre des savants également compétents. Les Slaves de langue ne relèvent pas aujourd’hui tons du méme type physique. Cela est certain et les ethnologistes au courant des faits, ont dé les sóparcr au moins en deux groupes, tous les deux assez mal cir-conscrits; celui du nord et de l'est et celui du centre et du sud. II est cepcndant entré dans l’usage, surtout en France, de classer sous Ie nom de Celto-Slave, une race déterminée qui, daprès de bonnes observations, des notions trés positives sur son passé, serait Ie noyau originaire, l'élé-mcnt constitutif des peuples Celtes, tels que les a définis Broca, et des peuplcs Slaves en général. En dépit de bien des contradictions, de bien des restrictions mentionnées dans les traités spéciaux, on se représente assez communément le Slave de race, comme a peu prés identique, ori-ginairement au moins, au Celte de race. L'cffortdes recherches a eu done pour but de relrouver chez tous les peuples Slaves, un élément comparable Ji notre Savoyard ou J» noire Breton. Et il est certain qu’en ce qui concerne les Slaves du centre et du sud, la preuve, on peut le dire, a été faite. Le type dominant parmi eux, peut ètre trés légitimement comparé è noire type celtique, s'il ne lui est pas identique. Eux seuls considérés, il y a une race Celto-Slave. Mais dès qu'on remonte vers le nord, l’exis-tence de cette race qui paraissait si bien démontrée, redevient douteuse. problémalique.
Tels sont les caractères des Slaves du nord, qu’ils autorisent au premier abord toutes les contestations relativcment it une race unique qui aurait constitué, si j'ose dire, la nervure de tous les peuples Slaves. Et en eITet, toutes les divergences se sont produites sur ce qu’il faut entendre dans le nord par Slave de race. Des savants russcs n’ont pas hésité li donner comme tels les hommes des Kourganes de la Itussie centrale, antérieurs au xiv® siècle de notre ére, lesquels différent du tout au lout de nos Celles. Plusicurs regardent les Lithuaniens comme la souche commune des Slaves.
Dans de bons ouvrages francais, on ne distingue méme pas entre Lithuaniens et Slaves.
Et, en dernier lieu, un anthropologiste slave, aussi expérimenté que M. Niédcrle, tenant la théorie celto-slave pour fausse, a pn soutenir en produisant de nombreux faits a l'appui de sa thèse, que les Slaves de race et d'origine sont des grands blonds dolichocéphales identiques aux Germains ou n’en différant que peu, par la couleur moins claire des cheveux par exemple. {Bulkt. 1897, p. 145.)
soc. d'anthhop. JyOO. 6
70 t'r KKVnn;:i 1900
Sur la question du point de départ des Slaves et de la fafon dont ils sc sont répandus dans les divers pays oü ils se présenteut aujourd’hui comme indigèncs, les divergences sont encore, si possible, plus competes encore. En général, les savants russes s'cn tiennenl k l'opinion ancienne de leur provenance asiatique par la Caspiennc, sans d'ailleurs essayer de démontrer leur opinion ou d’en établir l’accord avec tousles faits certains. Ils s'en tiennent k cette opinion paree qu’on a voulu faire des Celto-Slaves, conlournant la Caspienne, les irnportateurs des langues aryennes en Europe. [Revue de t'École, 4899, p. 86.)
Un archéologue toutefois, peut-étre le plus compétent, du moins en ce quiconcerne les provinces méridionales et occidentales, M. Samokwasof, a adopté l'idée qu'ils étaient venus du Danube. Quant k M. Niederle, voici k quelles conclusions il s'est arrèté. Je les reproduis, car ellcs éclaireront mon propre exposé, ne serait-ce qu’cr. montrant enlre quelles contradictions dans les opinions et dans les faits, au milieu de quelles difficultés, il nous faut poursuivre la vérité : « Pendant l'époque néolilhique, les an-cètres des peuples aryens actuels habitaient pour la plupart le pays qui s'étend enlre la mer Italtique et l'ancienne mcr Aralo Caspienne, au nord-estdes brachycéphales de l’Europe centrale. Ils parlaieut la mèmelangue et présentaient au moins dans leur noyau, un ensemble anthropologique-ment homogène. Plus tard, sous la p: ession des envahisscurs ougro-fin-nois, les tribus aryennes qui, k la fin du néolilhique, se dislinguaient déjk par leurs idiomes, ont commencé par se séparer, Cerlaines d'cntre elles restèrent sur place dans le centre méme de la dolichocéphaiie et de la dépigmenlalion, quelque part non loin de la Baltique. Dans ce centre se groupèrent les Aryens qui, bcaucoup plus tard, parurent sous le nom dc Gaulois, de Germains, de Balto-Slaves. Les Germains cl les Balto-Slaves, restèrent longtemps ensemble sur le lieu méme de leur origine et ne se séparèrent que vers la fin du premier millénaire avant notre ère.
« C'esta cette époque que les Germains se dirigèrent de leur patrie vers l'Elbe, etc. Après eux, les Slaves qui étaient reslés trés longtemps entre les Carpathes et le Don supérieur, se mirent en mouvement vers l’Europc centrale, au sud et enfin versl’est ».
De ces extrèmes divergences résulle tout d’abord une chose, c’cst a sa-voir que la question de race et la question d’origine sont évidemment liées, que l’une ne peut étre résolue indépendamment de I’autre et que méme celle de race est subordonnée k celle d’origine. Mais pour aborder utilement la question des origines, il faut, — et c’estce qu’ont méconnu la plupart des auteurs,— que nos connaissances sur le passé préhistorique des pays actuels des Slaves soient ussez étendues, assez complètcs, assez précises. Il faut done consulter l’archéologie préhistorique pour recon-naitre avec exactitude de quelles solutions clle est susceptible. Voilk pour-quoi j’ai dü tracer un tableau du pas^é de cette région qui s’étend des Garpalhes et de la mer Noire k la mer Baltique et de la vallée de la Yis-tule k l’Oural. (V. Russie dans la Grande Encydop.)
II. — Cette région ne constitue pas une aire géographique unique.
ZABOROWSKI. — LBS SLAVES DE HACK ET LEURS ORUiINP.S 71
Loin de Ik. Et ses limites foi t éloignécs Pune de l’autre, sonten contiguïté avec des mondes entièrement diflërenls. Par ses vallées de la Vistule et de l’Oder, elle tient au coeur de PEurope centrale, fait mème partie de l’aire si importante du Nord-Occident de l’Europe: pnr la mer Baltique, elle 8’ouvre aux influences scandtnaves et germaniques; du cóté de la Cas1 pienne elle louche presque au centre de PAsie, et par la mer Noire, elle se relie au monde méditerranéen, a notre orient, comme au littoral occidental de PAsie dont le róle fut si grand dans Phisloire de Phumanité. II serail singulièrement absurde de raisonner comme si elle avait pu èlre 60U8 la dépendance exclusive de Pun ou de l’autre des centres qu’elle sépare en s’y rattachant par ses exlrémités. Elle cornprend des aires naturelles difTérentes et chacune de celles-ci a eu jusqu’è. nos jours un développemenl propre, une autonomie plus ou moins compléte.
Ces aires sont au nomhre de cinq au moins. Ce sont: 1° la région occidentale; 2° la région baltique; 31 la région de la Russie centrale qu’on pourrait subdiviser; 4° la région de la mer Noire; 5° la région ouralienne.
Je mets de cöté Pépoque quaternaire. Je rappelle seulement que, k Pépoque quaternaire, Phomme est apparu par le sud-ouest, venant de PEurope centrale. II ne pouvait pas en élre autrement, je l’ai expliqué (Bullet., 1895, p. 120). Et il est a peu prés certain que nulle part, de la Vistule k l’Oural, il n’y a d’autrcs cavernes babitées h Pépoque quaternaire, que celles des environs de Cracovie. On a pu suivre toutefois le passage de Phomme quaternaire', en de^ii de lalimiteméridionale du glacier scandinavo-russe dont le retrait a élé long et tardif; on a pu le suivre fuyant avec le mammouth i» la recherche de frais herbages, vers la Sibérie. Nous n’avons de preuve il’un contact plus ou moins immédial entre Pépoque quaternaire et Pépoque néolithique que dans les stations des cavernes de Cracovie également. II y a eu dans la région accidcntée oü la Vistule prend sa source et dans lesgouvernementsde Kielce, de Lublin, une population néolithique assez dense. II est possible qu’elle se soit répan-due d’abord vers le sud-est, gagnant la vallée du Dnieslre et par celle-ci, le Dniépre et la Steppe. II est assez naturel aussi qu’elle ait descendu la vallée de la Vistule gagnant le littoral de la Baltique au fur et h mesure que celui-ci devenait habitable.
Dans aucune autre contrée de la région éludiée on n’a trouvé des stations néolithiques aussi anciennes que celles des cavernes de Cracovie. Et s’il y a, par exemple, des kourganes néolithiques dans la steppe her-beuse du sud de la Russie, j’ai raontré que ces kourganes édiliés avec de la terre noire, étant néccssaireinent postérieurs k la formation de cette terre noire, ne pouvaient app&rtenir qu’ii la seconde, a la dernière partie de notre Age néolithique.
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Les Slaves de races et leurs origines [article]
Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris / Année 1900 / 1 / pp. 69-99
ZABOROWSKI. -- l.KS SI.AVRS l)K RACE KT I.BURS ORIGINES 09
LES SLAVES DE RACE ET LEURS ORIGINES Par M. Zabohowski.
I. — Que sont les Slaves de race? On n’a pas fait encore à cette question, objet d’interminables discussions où la passion politique a eu une large part, une réponse complètement satisfaisante : Puisqu’elle est encore aujourd’hui l'objet de controverses entre des savants également compétents. Les Slaves de langue ne relèvent pas aujourd’hui tous du même type physique. Cela est certain et les ethnologistes au courant des faits, ont dù les séparer au moins en deux groupes, tous les deux assez mal circonscrits ; celui du nord et de l’est et celui du centre et du sud. Il est cependant entré dans l’usage, surtout en France, de classer sous le nom de Celto-Slave, une race déterminée qui, d’après de bonnes observations, des notions très positives sur son passé, serait le noyau originaire, l’élément constitutif des peuples Celtes, tels que les a définis Broca, et des peuples Slaves en général. En dépit de bien des contradictions, de bien des restrictions mentionnées dans les traités spéciaux, on se représente assez communément le Slave de race, comme à peu près identique, originairement au moins, au Celte de race. L’effort des recherches a eu donc pour but de retrouver chez tous les peuples Slaves, un élément comparable îi notre Savoyard ou îi notre Breton. Et il est certain qu’en ce qui concerne les Slaves du centre et du sud, la preuve, on peut le dire, a été faite. Le type dominant parmi eux, peut être très légitimement comparé à notre type celtique, s'il ne lui est pas identique. Eux seuls considérés, il y a une race Celto-Slave. Mais dès qu'on remonte vers le nord, l’existence de cette race qui paraissait si bien démontrée, redevient douteuse, problématique.
Tels sont les caractères des Slaves du nord, qu’ils autorisent au premier abord toutes les contestations relativement à une race unique qui aurait constitué, si j’ose dire, la nervure de tous les peuples Slaves. Et en effet, toutes les divergences se sont produites sur ce qu'il faut entendre dans le nord par Slave de race. Des savants russes n’ont pas hésité h donner comme tels les hommes des Kourganes de la Russie centrale, antérieurs au xiv® siècle de notre ère, lesquels diffèrent du tout au tout de nos Celtes. Plusieurs regardent les Lithuaniens comme la souche commune des Slaves.
Dans de bons ouvrages fi ançais, on ne distingue même pas entre Lithuaniens et Slaves.
Et, en dernier lieu, un anthropologiste slave, aussi expérimenté que M. Niédcrle, tenant la théorie celto-slave pour fausse, a pn soutenir en produisant de nombreux faits à l'appui de sa thèse, que les Slaves de race et d’origine sont des grands blonds dolichocéphales identiques aux Germains ou n’en différant que peu, par la couleur moins claire des cheveux par exemple. (BuUet. 4897, p. 446.)
soc. d'ànthhüp. lyOO. 6
70 t'r KKVnn;:i 1900
Sur la question du point de départ des Slaves et de la façon dont ils sc sont répandus dans les divers pays où ils se présentent aujourd’hui comme indigènes, les divergences sont encore, si possible, plus complètes encore. En général, les savants russes s'en tiennent à l'opinion ancienne de leur provenance asiatique par la Caspienne, sans d'ailleurs essayer de démontrer leur opinion ou d’en établir l’accord avec tous les faits certains. Ils s'en tiennent à cette opinion parce qu’on a voulu faire des Celto-Slaves, contournant la Caspienne, les importateurs des langues aryennes en Europe. [Revue de l'École, 4899, p. 86.)
Un archéologue toutefois, peut-être le plus compétent, du moins en ce qui concerne les provinces méridionales et occidentales, M. Samokwasof, a adopté l'idée qu'ils étaient venus du Danube. Quant à M. Niederle, voici à quelles conclusions il s'est arrêté. Je les reproduis, car elles éclaireront mon propre exposé, ne serait-ce qu’er. montrant entre quelles contradictions dans les opinions et dans les faits, eu milieu de quelles difficultés, il nous faut poursuivre la vérité : « Pendant l’époque néolithique, les ancêtres des peuples aryens actuels habitaient pour la plupart le pays qui s'étend entre la mer Baltique et l'ancienne mer Aralo Caspienne, au nord-est des brachycéphales de l’Europe centrale. Ils parlaient la même langue et présentaient au moins dans leur noyau, un ensemble anthropologiquement homogène. Plus tard, sous la pression des envahisseurs ougro-fin-nois, les tribus aryennes qui, h la fin du néolithique, se distinguaient déjh par leurs idiomes, ont commencé par se séparer, Certaines d'entre elles restèrent sur place dans le centre même de la dolichocéphalie et de la dépigmenlalion, quelque part non loin de la Baltique. Dans ce centre se groupèrent les Aryens qui, beaucoup plus tard, parurent sous le nom de Gaulois, de Germains, de Balto-Slaves. Les Germains et les Balto-Slaves, restèrent longtemps ensemble sur le lieu même de leur origine et ne se séparèrent que vers la fin du premier millénaire avant notre ère.
« C'est à cette époque que les Germains se dirigèrent de leur patrie vers l'Elbe, etc. Après eux, les Slaves qui étaient restés très longtemps entre les Carpathes et le Don supérieur, se mirent en mouvement vers l’Europe centrale, au sud et enfin vers l’est ».
De ces extrêmes divergences résulte tout d’abord une chose, c’est à savoir que la question de race et la question d’origine sont évidemment liées, que l’une ne peut être résolue indépendamment de l’autre et que même celle de race est subordonnée à celle d’origine. Mais pour aborder utilement la question des origines, il faut, — et c’est ce qu’ont méconnu la plupart des auteurs,— que nos connaissances sur le passé préhistorique des pays actuels des Slaves soient assez étendues, assez complètes, assez précises. Il faut donc consulter l’archéologie préhistorique pour reconnaître avec exactitude de quelles solutions elle est susceptible. Voilh. pourquoi j’ai dû tracer un tableau du pas^.0 de cette région qui s’étend des Carpathes et de la mer Noire k la mer Baltique et de la vallée de la Yis-tule à l’Oural. (V. Russie dans la Grande Encyclop.)
II. — Cette région ne constitue pas une aire géographique unique.
ZABOROWSKI. — LUS SLAVES DE IIACK ET LEURS ORUilNP.S 71
Loin de IL Et ses limites foi t éloignées Tune de l’autre, sont en contiguïté avec des mondes entièrement différents. Par ses vallées de la Vistule et de l’Oder, elle tient au coeur de l’Europe centrale, fait même partie de l’aire si importante du Nord-Occident de l’Europe : par la mer Baltique, elle s’ouvre aux influences Scandinaves et germaniques ; du côté de la Caspienne elle louche presque au centre de l’Asie, et par la mer Noire, elle se relie au monde méditerranéen, à notre orient, comme au littoral occidental de l’Asie dont le rôle fut si grand dans l’histoire de l'humanité. Il serait singulièrement absurde de raisonner comme si elle avait pu être 60us la dépendance exclusive de l’un ou de l’autre des centres qu’elle sépare en s’y rattachant par ses extrémités. Elle comprend des aires naturelles différentes et chacune de celles-ci a eu jusqu’à nos jours un développement propre, une autonomie plus ou moins complète.
Ces aires sont au nombre de cinq au moins. Ce sont: 1° la région occidentale ; 2° la région baltique ; 32 la région de la Russie centrale qu’on pourrait subdiviser ; 4° la région de la mer Noire ; 5° la région ouralienne.
Je mets de côté l’époque quaternaire. Je rappelle seulement que, à l’époque quaternaire, l’homme est apparu par le sud-ouest, venant de l’Europe centrale. Il ne pouvait pas en être autrement, je l’ai expliqué (BulUt., 1895, p. 120). Et il est à peu près certain que nulle part, de la Vistule à l’Oural, il n’y a d’autres cavernes habitées h l’époque quaternaire, que celles des environs de Cracovie. On a pu suivre toutefois le passage de l’homme quaternaire1, en deçà de la limite méridionale du glacier scandinavo-russe dont le retrait a été long et tardif ; on a pu le suivre fuyant avec le mammouth à la recherche de frais herbages, vers la Sibérie. Nous n’avons de preuve d’un contact plus ou moins immédiat entre l’époque quaternaire et l’époque néolithique que dans les stations des cavernes de Cracovie également. Il y a eu dans la région accidentée où la Vistule prend sa source et dans les gouvernements de Kielce, de Lublin,une population néolithique assez dense. Il est possible qu’elle se soit répandue d’abord vers le sud-est, gagnant la vallée du Dnieslre et par celle-ci, le Dniépre et la Steppe. Il est assez naturel aussi qu’elle ait descendu la vallée de la Vistule gagnant le littoral de la Baltique au fur et h mesure que celui-ci devenait habitable.
Dans aucune autre contrée de la région étudiée on n’a trouvé des stations néolithiques aussi anciennes que celles des cavernes de Cracovie. Et s’il y a, par exemple, des kourganes néolithiques dans la steppe herbeuse du sud de la Russie, j’ai montré que ces kourganes édifiés avec de la terre noire, étant nécessairement postérieurs à la formation de cette terre noire, ne pouvaient appartenir qu’à la seconde, à la dernière partie de notre âge néolithique.
En outre des stations quaternaires que j’ai déj<k citécs (1895), on en a découverj depuis une h Nouvelle-Alexandria (gouvernement de Lublin, sur la Vistule), une autre A Kiev, et ces stations ont èté classées par les auteur1 dans la dernière partie du pa-lèolithique (Bullet., 18U8. p. 387).
En outre des stations quaternaires que j’ai déjà citées (1895), on en a découvert depuis une h Nouvelle-Alexandrie (gouvernement de Lublin, sur la Vistule), une autre à Kiev, et ces stations ont été classées par les auteur2 dans la dernière partie du paléolithique (Bullet., 18U8. p. 387).